Thousands of people marched through the streets of Mexico City calling for justice and for answers after the abduction and feared massacre of 43 student teachers. On Saturday, officials announced that at least one of the students had been identified from charred remains found near a rubbish dump. Family members named him as Alexander Mora. Felipe De la Cruz, the father of another missing student and spokesperson for the families told the crowds: “We are not crying for Alexander, on the contrary, we know that his fall will result in the flower of revolution for a deep change in our country. That no matter where he is he should know that the fathers of the families are not going to rest until there is justice.” The students went missing in the town of Iguala in September after they were fired on and detained by police while travelling home from a demonstration. The Mexican government says police handed them over to a drug gang on the orders of the local mayor who wanted to stop them disrupting a speech given by his wife. The couple are amongst more than 70 people who have since been arrested. Prosecutors say the gang killed them before burning their bodies at a rubbish dump near the town of Cocula and scatterering their ashes in a river. An Argentine team of forensic experts working on behalf of the relatives. Des milliers de manifestants étaient de nouveau dans la rue à Mexico pour réclamer justice dans l’affaire des 43 étudiants disparus. Samedi dernier, les enquêteurs ont annoncé qu'ils avaient pu identifier au moins une des victimes à partir des restes humains trouvés à côté d'une décharge. Ses proches ont donné son nom : Alexander Mora. Le porte-parole des parents, Felipe de la Cruz, lui-même père d’un des disparus a déclaré devant la foule : “Nous n’allons pas pleurer pour Alexander, au contraire nous savons que sa mort va semer les graines de la révolution pour un changement profond dans ce pays. Où qu’il se trouve, il doit savoir que les pères de famille ne trouveront pas le repos jusqu‘à ce que justice soit rendue”. Les étudiants avaient disparu dans la ville d’Iguala fin septembre lorsque les forces de l’ordre ont chargé les manifestants et les ont arrêtés au retour d'une manifestation. Le gouvernement mexicain a admis que la police, sur l'ordre du maire, les a ensuite livrés à un cartel local de la drogue, une sorte de punition pour avoir interrompu le discours public de son épouse. Le couple fait partie des plus de 70 personnes qui ont déjà été arrêtées dans cette affaire. Selon les enquêteurs des membres du crime organisé auraient tué les étudiants avant de les brûler dans une décharge près de la ville de Cocula et de jeter leurs cendres dans une rivière proche. Une équipe de légistes argentins s'est jointe à l'enquête sur la demande des familles.